Mot du président

Vous serez certainement d’accord avec moi, il y a un petit quelque chose de spécial dans l’air à cette période de l’année. Je fais référence à cette énergie particulière et nourricière propre à l’automne. Plusieurs y voient un moment propice pour faire le point dans le but d’aborder en force le dernier droit de l’année. J’en fais partie. Ainsi, voici ce qu’il en retourne pour notre association.

En juin, l’AÉMQ a approché le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Cela a été l’occasion de présenter nos préoccupations en ce qui concerne la mise à jour des barèmes à la base de la méthode du coût ainsi qu’une série d’ajustements et d’ajouts à la Loi sur la fiscalité municipale (LFM).

Plusieurs échanges ont suivi et, à la demande du MAMH, nous avons produit des documents complémentaires pour supporter nos propositions. En somme, nous avons reçu une écoute attentive et je sens un réel intérêt de la part du ministère à cerner les problématiques sous-jacentes. Au rythme actuel, je suis persuadé que dans les prochains mois, nous verrons les choses progresser de façon significative dans ce dossier.

Côté formation, j’espère que vous n’avez pas manqué la présentation de Me Laura Palavicini sur les récents développements en matière d’immobilisation par attache. Dans tous les cas, dans les prochains jours, il vous sera possible d’avoir accès à cette formation via la section « ACTIVITÉS » de notre site internet. Le conseil d’administration de l’AÉMQ est soucieux de vous offrir des formations adaptées à votre réalité et répondant à vos besoins professionnels. Pour le milieu de l’évaluation foncière municipal, l’article 1 de la LFM fait la pierre angulaire. J’y reviendrai plus loin. Nous tablons actuellement sur un calendrier annuel pour nos activités de développement dans le but de vous donner une meilleure visibilité sur les offres à venir. Je vous invite dès maintenant à prévoir nos formations dans vos budgets 2024. Je pense, entre autres, à notre incontournable assemblée générale annuelle incluant une demi-journée d’apprentissages ciblés pour vous et au «Rendez- vous 2024» qui se tiendra à Saint-Hyacinthe.

J’aime bien rappeler que notre association a été fondée en 1959 puisque cela me semble, par le fait même, montrer l’importance et la pertinence de notre profession à travers les époques du monde municipal. Afin de bien cristalliser cette réalité, nous avons pensé qu’il serait bien de vous donner accès à tous les exemplaires du Faisceau détenus par l’AÉMQ. Ainsi, vous me voyez heureux de vous annoncer l’ajout de ceux-ci à la longue liste des Faisceaux déjà disponibles sur notre site internet. Croyez-moi, vous les trouverez tous plus intéressants les uns que les autres ! Ce sont de vrais petits bijoux.

Les plus clairvoyants auront remarqué une autre nouveauté sur notre page d’accueil. Il s’agit d’ajouts de fonctionnalités destinées à gérer les fameux « cookies » lors de la consultation de notre site. Nous avons dû procéder à ces bonifications pour respecter les prescriptions de la loi 25. S’ajoute à cela toute une série de mesures administratives destinées à la saine gestion des renseignements personnels détenus par notre association. Nous avons donc veillé à faire le nécessaire.

Dans le dernier Faisceau, profitant de la récente décision dans l’affaire Vidéotron ltée, je soulignais les nombreux tourments pour notre profession entourant la notion d’immeuble. Celle-ci fait partie des éléments que nous avons portés à l’attention du MAMH. Le ministère s’est d’ailleurs montré intéressé à en savoir davantage sur nos préoccupations à ce sujet. Notre constat est plutôt simple; les innovations se multiplient rapidement et il devient problématique de porter aux rôles plusieurs types d’immeubles.

Ainsi, il devient pressant d’entreprendre des travaux structurés au sujet de l’article 1 de la LFM de façon à identifier les meilleures solutions possibles à cette situation. Le conseil d’administration a mandaté un comité pour creuser la question et identifier des propositions. Il s’agit là d’un mandat important.

Voyons comment les choses vont évoluer. Je ne manquerai pas de vous garder renseignés.